Les nouvelles

ELIE WIESEL MESSAGER DE L’HUMANITE

SA MEMOIRE VIT AVEC NOUS

 YOM HASHOAH

C’est ainsi qu’Elie Wiesel de par son histoire, nous a donné une autre et grande dimension dans nos vies et  dans son œuvre de grand auteur. Il nous a délivré une pensée universaliste des droits de l’homme, de la liberté, de la tolérance, comme l’ouverture d’une civilisation authentique pacifiée et innovante. Il a mis sa vie au service de réflexions sur la vie. Précurseur, il a souhaité nous sortir des ténèbres dans lesquels, des hommes ont désiré notre disparition à jamais.

Un défi où l’homme s’est  embourbé, car les Juifs du monde entier ont su relever la tête. Ils le prouvent encore en ce jour, afin que vive toujours la mémoire de six millions d’êtres morts en camp de déportation, de concentration parce-que nés Juifs.

 Ces quelques lignes pour nous rappeler une date de commémoration  ineffaçable, où aujourd’hui nous célébrons le

 80e anniversaire de l’été 1942, et de la rafle du Vel d’Hiv.

Elie Wiesel en tant qu’écrivain, prix Nobel de la paix, nous a offert sa pensée juive, où son rôle fut déterminant en éveillant la conscience des hommes face à la barbarie nazie.

Il  était un personnage à l’image du roseau qui ne rompt pas face au chêne, qui lui se déracine. Il a passé sa vie à donner aux autres, sa philosophie de vie était basée sur l’écoute de la souffrance de l’autre. Il donnait de l’importance à tout être humain quel que soit sa condition. Il aimait apprendre des autres en toute humilité. Tout être vivant pouvait lui apporter source d’enrichissement.

Son but permanent : la transmission du savoir auprès de la jeunesse. Cette idée qui a un caractère essentiel, de la tradition juive, est déterminent pour le développement de l’esprit.

« L’enfant possède l’avenir et le vieillard, le passé. Ce dialogue m’a toujours fasciné ».  (Elie Wiesel)

Le travail d’enrichissement de l’esprit ne peut se faire sans s’interroger sur le devenir de l’esprit face à la barbarie des hommes.

Ce thème qui a beaucoup interpellé Elie Wiesel dans l’expérience concentrationnaire est toujours d’actualité.

La barbarie qui a toujours existé, nous rapporte à l’actualité d’aujourd’hui. Elie Wiesel, connaissait l’homme, son passé. Son vécu le reliait à la nouvelle génération afin de mieux nous aider à comprendre le monde. Il donnait de l’importance aux autres et à la vie toute entière.

Son enseignement de l’amour des mots a donné un sens à ma vie. 

Face à l’antisémitisme, au racisme, il y a un combat à mener.

Aujourd’hui les sociétés sont menacées dans leur fondement.

C’est un état de fait, mais c’est un défi qui doit susciter un engagement total de la part de tous.

On ne peut construire une société durable qu’avec les Autres et non contre les Autres.

Merci Elie Wiesel vous qui avez été un facteur de résilience à mon égard.

Josette Keisermann

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Une pensée envers Elie Wiesel Le temps, il m’a fallu beaucoup de temps afin de vous livrer ces images. Dans le cadre de la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’ Holocauste. Invitation de l’école juive BNET ELAZAR, où j’ai pu avec une grande difficulté transmettre une partie de mon existence  » Celle d’avoir grandi dans la peur ».

Témoignage du 28/01/2022 à l’Ecole BNEI ELAZAR

UN LIVRE A LIRE

A vous toutes et tous, vous avez été plus de 8200 personnes à être touchées par ma nouvelle« Un livre à lire ». Je tiens à vous remercier pour votre réactivité. Vous le savez, « La Nuit » d’Elie Wiesel est un récit à part. Il est à la base de tous ses écrits. Je continue à me poser l’éternelle question : pourquoi la France a tant d’hésitation à lire cet ouvrage ?Est-il facteur à trop de réflexions ?Réside-t-il des relations au souvenir ?Le public n’a pas l’envie de savoir ? Ou bien il n’est pas concerné ?Pourquoi ?Certes ce livre est un cri, celui de l’incompréhension. Elie Wiesel a été cet Homme déporté à Auschwitz. Jusqu’à sa mort, il n’a pas compris le monde sordide, morbide dans lequel il fut propulsé avec les siens. Ce vécu, comment le comprendre, nous ? Les citoyens, quelques soient nos convictions religieuses, tout comme chacun d’entre nous. Lorsque tout comme Elie Wiesel, dans des conditions de vie qui menaient à la folie, nous aurions souhaité protéger les êtres faibles, malades, sauver des enfants entrain de mourir, épargner les siens et ne rien pouvoir faire. Comment le comprendre nous ? En balayant les aprioris, face à la réalité de cet enfer. En regardant l’histoire de cette période noire de l’humanité. Celle que beaucoup d’entre nous porte encore en eux. J’en fais partie. Avec une image, très nette inscrite au plus profond de mon être qui m’habite : celle de ma grand-mère qui est à Auschwitz. Je lui donne la main, je marche à ses côtés. Pourquoi ? Enfant, ma mère me disait qu’une femme accompagnée d’une enfant était éliminée plus rapidement dans les chambres à gaz . Ses propos lui auraient été rapportés, au sujet de ma grand-mère. C’est ainsi que j’ai aimé ma grand-mère. Un fait est bien réel. Elie Wiesel grâce à son œuvre majeure « La Nuit » est le premier témoin à décrire avec tant de pudeur, ce mal absolu. A nous aider à le découvrir, à qui veut bien l’entendre, le comprendre. Aussi, à nous rendre plus humain, dans une société où bien souvent, l’oubli est la perte de la mémoire collective. Si je rêvais, je vous imaginerais très nombreux en tenant entre vos mains, l’ouvrage « La Nuit ».Elie Wiesel cet humaniste m’a tant donné, dans une amitié sans faille, qu’à ce jour il m’aide encore, à poser des mots qui me hantent. Le plus important à ce jour est votre « non à l’indifférence ».Par ces quelques lignes, je témoigne ma gratitude à toutes celles et ceux qui ont répondu à « un livre à lire ».

En la mémoire d’Elie Wiesel Elie Wiesel « Rayon de lumière », nous a quitté voilà quatre ans. Sa mémoire nous accompagne toujours Sur tous les chemins parcourus dans sa vie, Elie Wiesel fut à nos cotés. Mais il faut comprendre et savoir pourquoi ?L’emprunte hassidique qui l’habite lui permet de se revitaliser physiquement et spirituellement. Une trace profonde qui me semble-t-il s’est inscrite dans sa personnalité en élevant le moral et la pratique religieuse à travers ses enseignements. Ce qui font d’Elie Wiesel l’écrivain français. Cette trace est un trouble profond, intense de son être dans la totalité de son âme, de son existence. Celle qui lui permet, malgré la rafale de mélancolie qui l’assaille, d’apprendre à résister au désespoir et à l’angoisse par la force de la Foi en l’humanité, en l’avenir. Aujourd’hui, à travers mes mots, leurs interprétations peuvent être faussées :  » Sans Elie Wiesel, la Mémoire de la Shoah s’est tue » ! Je ne suis pas logique. C’est la voix d’une pensée créatrice après l’horreur qui nous manque ! Celle qui est une leçon, mais aussi une célébration, une mise en lumière de la vie mystérieuse et fascinante des grands personnages qui ont fondé la nation hébraïque. Je vous livre mon analyse, mes sentiments. Il y a également un rempart érigé autour de l’oubli pour éduquer contre la haine de l’autre. Cela grâce à l’aide précieuse, au quotidien, de l’offre éducative pour tous les élèves par les enseignants et éducateurs de tous les sujets ayant trait à la Shoah. Sans omettre la coopération des musées, institutions, associations…Il n’empêche qu’Elie Wiesel à partir de son exemple est le survivant de la Shoah qui nous a permis de nous interroger face à la rupture fondamentale de l’humanité. Avec celui d’un vécu qui l’a entraîné dans l’enfer du camp d’extermination nazi d’Auschwitz. C’est pourquoi Elie Wiesel a eu la force de poser les mots pour dépasser sa douleur, par l’écriture, ses prises de parole. L’ignoble vécu de sa déportation lui conférait le droit de dire qu’il savait ! Il a souvent dénoncé le sort des juifs sans emphase. Elie Wiesel a toujours dit sa vérité, sans détours, comme  » les dirigeants Franklin Delano Roosevelt et Winston Churchill « , le savaient. En 1979, le président Jimmy Carter lui avait montré les photos prisent en 1942 par des avions militaires survolant le camp d’Auschwitz. Alors Elie Wiesel ce  » messager de l’humanité  » avait fait un vœu après la guerre. » Que toujours, partout où un être humain serait persécuté, je ne demeurerai pas silencieux « .Il n’a jamais failli à sa parole. Ce fut l’engagement de sa vie. Toujours avec une humilité propre à sa personnalité. Il ne fallait pas le décevoir face à une parole donnée. Sa probité demandait une grande rigueur. Je situe mes propos dans leurs contextes. Notre amitié née au cours de ces 25 années de l’existence d’Elie Wiesel, se sont construites grâce à ma rigueur basée sur mon engagement à ses côtés. Il était le reflet de la leçon de vie qu’il me donnait au quotidien. Le devoir envers les autres était sa grande priorité. Celle qu’il m’a inculquée. Celle qui a construit notre amitié  » ne jamais le décevoir « . Ce fut pour moi une grande construction de devoir moral, analytique,… Elle m’a demandé d’être combative, perfectionniste… Avec un but : le respect de la confiance qu’il m’a témoigné grâce à notre amitié sans faille. » Le chroniqueur qui est en moi, le témoin que je suis, a besoin que les paroles restent « . Citation Elie Wiesel Merci Cher Elie Wiesel, avec une impossibilité, celle de votre oubli. Cette photo me rappelle le souvenir de notre rencontre au Luxembourg auprès d’un jeune homme handicapé membre de notre association.